Les livres sont comme des miroirs
D'ou s'écoulent des rivières de savoir
Accrochant au rythme des rocs
Des espoirs, des peurs ou des joies
Chaque mot de chaque pages portent en eux
Le début de l'humanité qui brûle comme un feu
Embrasant notre esprit
Quand approche la fin
Incommensurables sont les émotions qu'ils occasionnent
Tels des feux follets, dans l'espace ils foisonnent
Brûlants notre rétine, jusqu'à l'aube
Nous laissant pantois, parfois le cœur palpitant
Tendresse
Retour vers le passé
Réalisation des rêves
Plongeon dans les codes
Qui ouvrent les portes de l'impossible
Palpitations, sueur à chaque page
Amis, ennemis
Des oui, des noms
Des oublis, inextricables énigmes
Ils sont tous là, nos livres nous enfermant dans la
bulle
Invincible de notre " moi je ... "
Petite fille dans l'herbe tendre du pré
Tu lis Voltaire ou Rousseau à ton gré !
Seul compte, le bonheur insaisissable
La joie vive, que donnent, ces petits mots
Noircissant la page blanche de nos souvenirs
Comme le caillou blanc traçant des ronds dans l'eau
La porte du futur est ouverte !
Laisse toi aller, livre toi dans cette ouverture
Transperçant le cuir, de la couverture
Fini les questions, les réponses, sont en lui.
La mer s'est ouverte, les hommes sont passés dans la
fuite
Laissant derrière eux que le désespoir qui s'abat dans
la nuit
L'arbre est mort, il à donné sa vie
Dans ses fibres, pour que s'inscrivent les paroles de
vie
Coulant dans la fontaine, de nos envies
Seuls perdurent ces mots inscrits avec sa sève
Homme soit fier de cet illustre arbre ! tu rêves
A un monde meilleur ?
A toi de le prendre avec ferveur
Enluminures, belles, féeriques du temps passé
Que d'heures, de jours, d'années
Sont passés sur elles
Toujours là, immaculées
Mes mains, tournez, tournoyez, feuilletez
Avec passion, les pages brunes parcheminées
Laissant un papillon s'échapper
Porteurs de grandes destinés.
©Poème de mon Mari Maurice |